Par un vœu, déposé par des élus communistes Front de gauche mais adopté par l'ensemble des groupes politiques, les élus ont donc demandé à la maire, Anne Hidalgo, d'interpeller l'entreprise publique RATP et le Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif), son principal financeur, afin que « la question du renfort et de l'optimisation de la présence de personnel dans les stations et gares » et « la question de la vente manuelle » soient intégrées dans les négociations sur le futur contrat Stif-RATP, actuellement en cours.
Des agents plus « proactifs », assure la RATP
De son côté, la RATP assume. La mise en place d'automates vise à libérer les agents des tâches de vente, pour les concentrer sur l'information et l'accueil. « Cela permet aux 5.200 agents en contact direct avec les clients d'être plus proactifs, d'aller à la rencontre de ces derniers », explique un porte-parole. N'ayant plus à surveiller la caisse, ils peuvent également se déplacer dans la station au lieu de rester retranchés derrière le guichet.
L'opérateur du métro parisien assure par ailleurs que le réseau compte encore 94 guichets, où les tickets peuvent être achetés en espèces, et que l'ensemble du réseau reste équipé du système permettant aux agents d'accepter un paiement par Carte Bleue.
Mais, dans les faits, ce dernier cas de figure survient de plus en plus rarement, car les agents, désormais libres de se déplacer en station, ne sont pas toujours présents. « Et quand ils le sont, ils vous orientent vers le distributeur, quitte à venir vous assister pour cela, car ce sont les consignes qu'on leur demande d'appliquer », déplore Didier le Reste, un des élus à l'initiative du voeu déposé au Conseil de Paris.
(référence Les Echos)