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  • : ARL
  • : Ne jamais dire que tout est fatalité...Même lorsqu'on croit que tout est fini, notre chemin est toujours parcouru par un plus grand que soi !Je préfère la réalité à la vérité toute faite des autres qui ne s'exprime que dans les discours... mais, je ne cesse point la recherche de ma vérité, cette quête du sens qui permet de trouver la voie de son bonheur, la lumière. (les articles syndicaux ou de politique syndicale sont au titre du syndicat Autonome à la RATP)
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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 00:28
       

     On peut ne pas aimer la conjoncture dans laquelle se trouve la France sans vouloir pour autant la quitter ou regretter d’être Français quand on a confiance dans les talents de notre pays à avoir un véritable sursaut pour dénouer les situations délicates. Aucune cause n’est perdue à l’avance, et la France a toujours su montrer sa capacité à se transcender pour construire un avenir commun à tous ses enfants...

     Cependant, la France dans son ensemble, au-delà de ses frontières métropolitaines, mérite le respect, sinon, pourquoi y demeurer ? Ne pas la quitter ?

     Lors de naufrage, ou de naufragés portés disparus, le marin par exemple, n’éprouve pas forcément de l’amour pour la mer, pour celle qui a pu emporter ses amis ou des membres de sa famille. À ce moment-là, peut-être qu’il a même envie de la défier. Mais je suis persuadé qu’il la respecte, puisqu’elle lui permet de gagner sa croûte, de subvenir aux besoins de son foyer, de jouir de la vie. En revanche, quand il ne pourra plus supporter la mer, il n’hésitera sûrement pas à s’en éloigner, et cela irrémédiablement...

     Ainsi, il est insupportable, inconcevable d’entendre des individus propager des insanités à longueur de journée sur la France, qu’elle soit leur terre de naissance ou d’adoption, alors qu’elle les aide à exister. Elle a permis de faire d’eux les hommes et les femmes qu’ils sont aujourd’hui. Être Français, c’est une grande fierté, et cela se vérifie, se mérite tous les jours, à travers la volonté que l’on met à défendre et à supporter cette communauté de destin que nous élaborons. Certains méprisent, repoussent les prin- cipes, les lois, l’histoire de la France, alors qu’il n’est pas démontré que leur vie aurait été différente et plus agréable sous d’autres cieux. Des parents qui ne sont fort heureusement qu’une minorité, mais qui suffisent pour que leur comportement soulève de l’inquiétude, agissent de façon totalement égoïste, en n’ayant pas une grande gratitude envers la France, ni de respect pour ses repères éducatifs, culturels, laïcs, historiques. Ils éduquent leurs enfants avec des méthodes d’un autre temps ou d’un autre pays. Leur rapport avec la langue française demeure problématique malgré le nombre d’années de présence qu’ils revendiquent dans le pays. Ce qui les intéresse, ce n’est non pas que chacun trouve sa place dans notre société, mais que la République privilégie, reconnaît la primauté des principes de leur communauté sur l’individu. Ils ne transmettent pas aux enfants l’amour, la fierté mais une certaine haine de la France en faisant rejaillir sur eux leurs échecs, leurs peines, leurs critiques, leurs reproches. Ils blâment une France qui à leurs yeux ne fait pas repentance, ne s’humilie pas suffisamment par rapport à son histoire, à l’égard de leurs pays de naissance, d’origines ou de leurs communautés. Leurs enfants, à défaut d’avoir une culture riche, multiple, entremêlée ainsi de la culture française et celle de leur pays d’origine, une maîtrise de langues différentes, grandissent avec la violence imprimée dans le cœur, en s’éloignant de la France, de ses valeurs, et se sentent plus proches du pays de naissance de leurs parents. Au point qu’ils paraissent aux yeux de tous, moins Français que leurs parents naguère. C’est ainsi que des conflits d’autres contrées sont revendiqués et importés sur notre sol. On entend des gens dire qu’ils n’aiment pas telles ou telles communautés cultuelles ou culturelles, alors qu’ils ne les connaissent pas. Notre société est cosmopolite, et cela doit entraîner de l’admiration, du bonheur pour élargir son champ de connaissance, plutôt que de soulever de l’abomination, du rejet. Ces enfants de première ou deuxième génération s’engagent même dans des organisations pour participer à des guerres, en guise de solidarité avec ceux qu’ils appellent mes frères, et ils affirment collaborer à la défense de leur pays. Pas la France, bien entendu. Certains avancent qu’ils regrettent qu’on ne leur ait pas laissé le choix de leur nationalité, qu’on la leur ait imposée. Pour eux, leur corps est en France, mais leur pensée et leur cœur se trouvent ailleurs... Comment peut-on rester dans un pays pour lequel on n’a aucune considération, pour lequel on n’éprouve que haine, dédain et dégoût ? Qu’on ne se prive pas d’insulter, de cracher dessus, de piétiner les références, les composantes.

     La culture de la haine, de la violence n’est pas une panacée, c’est un piège. Elle rend aveugle, trouble la conscience, tandis que la confiance, le pardon, l’espérance sont des forces, des puissances. Ils permettent d’avancer sans pour autant oublier, nous ôter la quiétude, le sourire et le respect des autres. On bénéficie en France d’une grande liberté exprimée par la démocratie. Il faut en user avec gourmandise. Si nous voulons que les situations changent, s’améliorent, nous le pouvons en nous engageant dans les syndicats, les partis politiques, les associations. Nous avons tous un rôle à jouer, mais faudrait-il encore que nous nous donnions les moyens. Que nous nous placions en position de réussite. Que nous mettons toutes les chances de notre côté. C’est ensemble que nous triompherons des divisions, des injustices et non pas en sabotant notre intégration aux références de la République.

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