Ce qui devait un jour arrivé comme acte de frayeur dans un transport collectif par un individu ou groupe d'individus, se produisît.
Un homme armé d'une arme de guerre avec en sa possession un nombre impressionnant de chargeurs fût neutralisé avant tout passage à l'acte sur les passagers d'un train Thalys.
Depuis, une polémique est lancée sur le fait que le personnel serait parti se planquer pour se protéger en abandonnant les voyageurs à leur éventuel triste sort.
Si c'est réel, peut-on chercher à justifier ce comportement ?
Peut-on condamner cette attitude réflexe de survie ?
De nombreuses questions peuvent raisonnablement être posées afin de savoir si le personnel de transports (contrôleurs) a les capacités, la formation, les prérogatives légales pour intervenir dans de telles situations.
Comment répondre devant ce genre d'événements mis à part des réflexes ou positions citoyennes ?
Si les forces de sécurité républicaine sont destinées à la protection des personnes avec une prime de risques, les salariés du transport sont formés à ce que les voyageurs circulent dans de bonnes conditions.
Avec l'augmentation des risques sur les réseaux de transport, il serait bon de compléter les formations afin que de bonnes attitudes soient adoptées.
Enfin, le risque ayant désormais changé de forme et devenu quasi permanent, il ne serait pas incohérent qu'il soit attribué au personnel des entreprises de transport en contact avec les clients-voyageurs une prime de risques.
Au-delà de tout, n'oublions jamais que la solidarité citoyenne est un devoir moral.